C'est repartit on déménage...

Ha!!! Ce lendemain une gueule de bois du tonnerre, tout tourné, mais obligé de lever le camp pour 10 h 00, sauf qu' aucune affaire était prête, Milou avait apparement dormi habillé, e Gui son premier mot a été ''quel est l'enculé qui m'a souiller mon lit" il est ou? Impossible d'avaler quoi ce soit, donc un pt coke pour la route, car elle sera plus longue que prévue pour aller jusqu'au prochain Backpackers encore une fois. Ah oui, on aime ça bouger, déjà 4 Backpacks dans cette ville ou 5 on s'est même plus nous, alors!! On a du s'arrêter une dizaine de fois avant de parvenir à notre Q.G  et bien sûr pas d'accès au dortoir avant 14h00 même avec les yeux doux sanguins imbibés d'alcool no no no!!! A dit la dame.

 Bon nous revoilà errant au bord des quais, pas frais du tout, on regarde les joggers super frais, franchement nous étions épatés,  les gens nous paraissaient trop en forme et c'est pourquoi on préféra se grasser au Mc Do ( chacun son truc).
On passera donc une semaine en dortoir 10 places, puis 7 jours dans une chambre, ici l'appellation chambre signifie que tu es sous la barre de 8 personnes. LE LODGE IN THE CITY,  c'est en ces lieux que prendra forme le séjour in Wellington. Faut savoir que le Lodge est le backpack le moins cher de la capitale, alors autant dire que ça attire beaucoup de jeunes loups, ici convivialité et simplicité rythme avec crasse, bordel et rencontres insolites.

Dès le premier soir, les copinages  font bon train, on observe et on se fait remarquer par nos tronches de bon vivant évidemment. Une bonne équipe de Français arrivant simultanément ça donne quoi : grosse attablé (un qui cuisine, l'autre sert l'apéro, un qui débarrasse, un autre fait vaisselle et deux qui font les cons).

 Nos journées se présente ainsi : on se lève tard, on déjeune, on part chercher du job à travers la ville et on rentre vers 16-17 h car il fait nuit tôt. Là commencent les activités nocturne, si on peut dire. On ne le savait pas encore, mais c'est durant ces instants que ce fera la base des bon pots sur Wellington.
Milou trouva en premier, avec a son compte un dépôt de c.v ( c'est important ça donne le niveau de motivation et le reflet du boulot en ville), ça sera avec fierté qu'elle ramena les premier sous à la maison et TOC!! Gui, lui, pausa des c.v en nombre et obtiendra sans difficulté un boulot dans un pub, comme ça il se mettra au chips et à l'anglais, tandis que Milou bosse dans un gastro Francais avec des Mexicains, kiwi et french. Ben oui c'est cosmopolite ici. On en a quand même fait le premier jour d'essai ensemble ce qui est cool, ça fait une drôle d'équipe, on avait peur de se regarder et partir en cacahuète durant le service mais en fin de compte, on s'est tenu si bien qu'on est aller boire un coup avec le boss et touti quinti.

 

Les débuts seront dur, car bosser (on a plus l'habitude), sortir pour rencontrer des copains, vivre dans un backpacker, c'est pas la meilleure combinaison. Ayant bougé entre temps du Lodge après 4 semaines pour aller au backpack le Base (car cela était moins cher), nous étions érinté par nos nuits saccadé par les voyageurs qui se couchent et se lève à pas d'heures, qui allument plein feu à 4h du mat et sans le moindre remords. C'est pourquoi on a concentré tous nos efforts pour trouver une colloc, une chambre, juste quatre mur et un semblant d'intimité, car Gui monte dans les tours. Puis ça va bien de toujours avoir un sac pour prendre ta douche au bout du couloir, comme si tu allais à la plages hin!! En tous cas, je pense que ce sont quelques bon souvenirs gravé à jamais. On fini par trouver un pti appart chambre dans un hôtel, à ni rien comprendre, puisque l'on paiera encore moins cher tout en étant cosi kiwi, que tout les deux donc au 6ème étage au fond à gauche. De la débute un semblant de vie classique, la base, avoir son propre frigo, sa propre douche....  on redecouvre les joies du luxe.

Voilà, les semaines passent et se ressemblent, on avait même nos habitudes. Milou ne se déplaçait plus qu'en trotinette (pour le boulot, sortir en pub ou se balader c'était la même!!)le nez en l'air et touffe au vent sur les quais, un peu trop vu sa chute.....Gui faisait du sport quotidiennement histoire de ne pas perdre le travail de toute une vie et on continué a visiter cette petite ville au charme fou, très écclectique mais laçante, car il fallait sans cesse trouver des occupations.

Au bout de trois mois environs nos boulots réciproque nous tappent séverement sur le système nerveux : Gui car il boss avec des mongols et en a vraiment par semaine (son pub et l'un des plus connu à Wellington avec leurs groupes de musique en live tous les soirs et leur emplacement en plein centre de la plus grosse avenue animé).....Milou en a marre quand à elle car être sur "phone" et bosser quand on veut bien la bipper, dur dur d'être dispo 7/7 surtout quand on t'appelle jamais pour payer des coups c'est pas facile hein!!!!! bref ça va pas tout ça.

Heureusement, pour la coupe du monde les festivités sont au rendez vous pti concerts à droite à gauche, show Maori au musée, diffusion sur grand écran au bord des quais, grosses beuveries tous les soirs si tu veux! On voyait la ville au couleurs des supporters, chaque semaines était différentes durant la wolrd cup, beaucoup de rencontres, un vrai MELTING POT. Des touristes de par le monde entier plein d'enthousiasmes, de chaleurs et d'histoires. De quoi fermer les yeux tous les soirs en étant chanceux de vivre cet évènement or du commun.

 La journée du match France-Tonga a été une belle démonstration de Français passionné, curieux, pleine de joie de vivre autant que de bière et de rhum, ha oui !!!!.....Pour une après-midi, la France était sur son territoire à Wellington en grande majorité, çà va de soit. L'anglais avait été oublier, place au tricolore. Pour nous la journée a commencé avec une  gueule de bois (car la veille grosse soirée shooters qui se termina à 6 h du mat), on a rdv sur le Mont-Victoria avec les copains pour un apéro pic-nik et transformation en de fervents supporters.

Commence alors la marche rituelle direction le stade, car tous avions nos places!!! On est parti de la maison en étant complètement saoul, ce qui nous a permis tout au long de la journée de déconner à fond, chanter, foutre le bordel sur les  quais sous un soleil de plomb (Ha ha !!! on se croyait des stars, les photos fusées). Cette journée restera mémorable à jamais, l'une des meilleures à ce jour et on pèse nos mots.

Le reste du temps en ville les Français étaient comme des éléphants dans un poulailler, ridicules, lourds et malpolis quoi....C'est ainsi que de grosse soirée riche en action s'enchaînèrent, Gui a quand même le prix no bel de l'action vice larde, il a été des plus créatif quand il pissa dans son propre verre, ayant pris le soin de remettre des glaçons et le reposa tout gentilemment sur le comptoir ( il en avait plus que marre qu'on lui pique) si jamais quelqu'un était déshydraté, il sera bien servi.

 La soirée suit son bon train, Gui avec sa copine d'un côté, de l'autre avec son portable en train de texter une fille pour la fin de soirée, mais après grosse ambiguïtés, beaucoup d'alcool, il s'avéra s'être trompé de numéro et que cette fille n'était d'autre qu'un pot à lui, qui lui répondait tout au long de la soirée sans se dire que ces textos ne le concernait pas. Bref, nul besoin de vous dire la tête de Gui en fin de soirée quand il découvrit dans ce bar, que ce n'était d'autre que son pot qui n'avait rien compris ( et oui il va se la coller derrière l'oreille pour cette nuit le coco). D'un autre côté un ami le Garreth embrasse une lesbienne persuadé qu'elle le voulais mais en vain, du coup après tant d'émotions, nous sommes parti au Burger King se grasser un bon coup avec le Sergio plus qu'entamer qui parlé a tout le monde en étant plus que lourd ( tu es Lourd mon Sergio !!!). Notons au passage que Milou spectatrice, au premier rang pour un spectacle typiquement masculin des plus drôle est restée sage comme une image ce soir là. Retour à la maison pour un gros dodo avec notre invité Garreth spécialement descendu d' Auckland pour le match du lendemain. Autant dire une fois de plus que le réveil sera dur.

Pour les quarts de finale on est allé voir Irlande-Wales avec le pot qui a débarquer pour le week end. Pour faire honneur à son pays nous voila repartit à fond dans le déguisement, aux couleurs verte et au trèfles sans oublier le coté roux du peuple. C'est ainsi que Jeanine  qui s'avèrera être le personnage fictif de Guigui se créa, faisant ressortir sa part de féminité (à voir  plus loin dans le périple). Repartit pour notre marche sacré vers le Wespact stadium aux couleurs et ambiances anglosaxonnes cette fois-ci toujours chauds comme des barraques à frites (Milou est resté dans son personnage tout au long du match en hurlant ``COM `ON IRLANDE``). Le match se finira par une défaite de l'Irlande à notre grand désespoir, car aucune des équipes que l'on a supporté ne sortira vainqueur, de quoi nous offrir un alibi pour les 3ème mi-temps.

On vivra donc nos derniers moments kiwi au coeur de cet euphorie sportives et nocturnes que ce soit au stadium, sur écran géant au bord des quais ou en centre ville, l'énergie étais là, en sachant qu'ils nous attendaient des jours au soleil incessamment sous peu. On décollera pour Tahiti le 14 octobre oui Mr Dame, on avait dit qu'on créera des rêves tout au long du périple des Mootiens et bien on y travaille et ce n'est que le début.

Durant nos quelques mois à Wellington, on s'apercevra que les kiwis sont comme de vrais anglosaxons chaleureux au premier abord mais walou par la suite!! ils ne sortent que le week- end, ils sont sportifs comme nous le dimanche, alcoolo à pas d'heures, mais également poilus du cul (on le sait car milou va à la piscine et a vu plusieurs scènes choquantes et Gui lui...).

En bref, ça restera un très beau pays, avec une diversité de paysages impressionnante et une population cosmopolite pour notre bonheur où l'on a passé plus de 5 mois, ce qui est suffisant car s'y installé ne nous fais pas rêver. Ce pays est trop propre et équilibré pour nous, tout est régulier, voir fade, jamais de débordement à part les séismes. Même la météo, jamais trop froid, jamais trop chaud (mis à part le 15 Août ou grêle et neige tomba et ce exceptionnellement car depuis 50 ans ce n'était pas arrivé). Les au-revoirs faits nous voilà partit pour la Polynésie.....